Un homme masqué en tunique blanche se mutile avec un rasoir au fond d'une cabane. Une femme apparaît, danse et se caresse. Puis un homme couvert de boue et en proie à une crise de tétanie est transporté par des individus encapuchonnés... Ici on touche au cinéma très indépendant... Souvent affilié au domaine de l'horreur en raison de ses scènes gores, il semble pourtant jouer dans une toute autre catégorie, à la croisée de l'expérimentation formelle et de la poésie nihiliste absconse. Le titre "Begotten" "obtenu par procréation naturelle" fait référence au mythe de la Création.